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Publiés : Mars, 2019

Les suppléments de vitamine D et d’acides gras oméga-3 ont eu des résultats mitigés lorsqu’il s’agit de prévenir les crises cardiaques, les accidents vasculaires cérébraux et le cancer chez les personnes qui ont déjà développé ces problèmes ou qui sont à haut risque pour eux. Pourtant, une nouvelle étude publiée en ligne le 10 novembre 2018 par The New England Journal of Medicine a révélé qu’ils peuvent effectivement prévenir ces conditions chez les personnes qui n’ont jamais eu ces problèmes auparavant.

Les chercheurs ont recruté près de 26 000 personnes, âgées de 50 ans et plus, qui n’avaient aucun antécédent de maladie cardiaque ou de cancer. Les participants ont été divisés en quatre groupes. Les personnes du premier groupe ont reçu des doses quotidiennes de 2 000 unités internationales de vitamine D (une quantité qui s’est avérée être liée à un risque de maladie plus faible dans les études d’observation) et 1 gramme d’un médicament appelé Lovaza, qui contenait 840 milligrammes d’oméga-3 (deux à quatre fois la quantité contenue dans deux portions de poisson par semaine). Le deuxième groupe a pris de la vitamine D et un placebo, le troisième groupe a pris les oméga-3 et un placebo, et le dernier groupe a pris deux placebos. Après plus de cinq ans, les chercheurs ont constaté que les personnes ayant reçu des oméga-3 étaient 28 % moins susceptibles de subir une crise cardiaque que celles ayant reçu un placebo. Ceux qui mangeaient moins de portions de poisson (moins que la moyenne de 1,5 portion par semaine) semblaient bénéficier davantage des oméga-3 supplémentaires, tandis que ceux dont la consommation de poisson était plus élevée en retiraient un bénéfice minime.

L’étude a également révélé que ceux qui prenaient des suppléments de vitamine D seuls ne présentaient pas de taux plus faibles de crise cardiaque, d’accident vasculaire cérébral ou de cancer. Cependant, parmi les personnes qui ont développé un cancer par la suite, celles qui ont pris des suppléments de vitamine D pendant au moins deux ans avaient 25% de chances en moins de mourir de leur cancer par rapport à celles qui ont reçu un placebo.

Image : iStock

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