HélicoptèreEdit

Article principal : Hélicoptère

Un hélicoptère est un giravion dont les rotors sont entraînés par le ou les moteurs tout au long du vol pour permettre à l’hélicoptère de décoller verticalement, de faire du vol stationnaire, de voler en avant, en arrière et latéralement, ainsi que d’atterrir verticalement. Les hélicoptères ont plusieurs configurations différentes d’un ou plusieurs rotors principaux.

Les hélicoptères avec un seul rotor principal de levage entraîné par un arbre nécessitent une sorte de dispositif anti-couple tel qu’un rotor de queue, un fantail ou un NOTAR, sauf quelques rares exemples d’hélicoptères utilisant la propulsion par jet de pointe, qui ne génère presque aucun couple.

AutogyroEdit

Article principal : Autogyre
Un autogyre immatriculé en Allemagne

Un autogyre (parfois appelé gyrocoptère, gyroplane ou rotaplane) utilise un rotor non motorisé, entraîné par les forces aérodynamiques dans un état d’autorotation pour développer la portance, et une hélice motorisée, similaire à celle d’un avion à voilure fixe, pour fournir la poussée. Bien qu’il ressemble en apparence au rotor d’un hélicoptère, le rotor de l’autogire doit être traversé par un flux d’air afin de générer une rotation. Les premiers autogyres ressemblaient aux aéronefs à voilure fixe de l’époque, avec des ailes et un moteur et une hélice montés à l’avant en configuration tracteur pour tirer l’appareil dans les airs. Les derniers modèles d’autogyres sont équipés d’un moteur et d’une hélice montés à l’arrière dans une configuration de poussée.

L’autogyre a été inventé en 1920 par Juan de la Cierva. L’autogire à hélice de poussée a été testé pour la première fois par Etienne Dormoy avec son autogire Buhl A-1.

GyrodyneEdit

Article principal : Gyrodyne
Prototype Fairey Rotodyne

Le rotor d’un gyrodyne est normalement entraîné par son moteur pour le décollage et l’atterrissage – en vol stationnaire comme un hélicoptère – l’anticouple et la propulsion pour le vol vers l’avant étant assurés par une ou plusieurs hélices montées sur des ailes courtes ou tronquées. Lorsque la puissance de l’hélice augmente, le rotor a besoin de moins de puissance pour fournir une poussée vers l’avant, ce qui entraîne une réduction des angles de tangage et du battement des pales du rotor. Aux vitesses de croisière, alors que la plupart ou la totalité de la poussée est fournie par les hélices, le rotor ne reçoit qu’une puissance suffisante pour surmonter la traînée de profil et maintenir la portance. L’effet est un giravion fonctionnant d’une manière plus efficace que le rotor en roue libre d’un autogire en autorotation, minimisant les effets néfastes du décrochage des pales de recul des hélicoptères à des vitesses plus élevées.

Cerf-volant à rotorEdit

Article principal : Cerf-volant à rotor

Un cerf-volant à rotor ou gyroglider est un aéronef à voilure tournante non motorisé. Comme un autogire ou un hélicoptère, il s’appuie sur la portance créée par un ou plusieurs ensembles de rotors pour voler. Contrairement à un hélicoptère, les autogyres et les cerfs-volants à rotor ne sont pas équipés d’un moteur actionnant leurs rotors, mais alors qu’un autogyre a un moteur fournissant une poussée vers l’avant qui maintient le rotor en rotation, un cerf-volant à rotor n’a pas de moteur du tout, et dépend soit d’être porté en altitude et largué d’un autre aéronef, soit d’être remorqué dans les airs derrière une voiture ou un bateau.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.