Comment pratiquer le bouddhisme – Un guide pour les débutants

Avez-vous déjà voulu en savoir plus sur la façon de pratiquer le bouddhisme ? Eh bien, pour toute personne intéressée à en apprendre davantage sur un système de croyance spirituelle, il est important de commencer par les bases.

Qu’est-ce que le bouddhisme ? Qui était le Bouddha ? Quels sont les différents types de bouddhisme ?

Si vous souhaitez en savoir plus sur la façon de pratiquer le bouddhisme, ce guide pratique peut vous aider.

Dans cet article, nous répondrons aux questions suivantes :

1. Comment définir le bouddhisme
2. Que signifie Bouddha ?
3. Le bouddhisme est-il monothéiste ?
4. Quels sont les différents types de bouddhisme ?
5. Quelles sont les bases du bouddhisme ?
6. Quelles sont les 5 règles du bouddhisme ?

C’est parti !

Comment définir le bouddhisme

Avant d’explorer comment pratiquer le bouddhisme, nous devons établir les bases.
Avant toute chose : comment définir le bouddhisme ? Bien sûr, c’est plus facile à dire qu’à faire ! Surtout si l’on considère que cette tradition spirituelle compte plus de 500 millions de pratiquants internationaux et qu’elle est connue pour être l’une des plus anciennes religions du monde.

Alors, quelle est la définition du bouddhisme ?

Le bouddhisme est une tradition spirituelle, également connue comme l’une des plus anciennes religions qui ont été lancées par le Bouddha lui-même. (Et ne vous inquiétez pas – nous vous dirons tout sur qui il était dans une seconde.)

Quand le bouddhisme a-t-il commencé ? Eh bien, il y a plus de 2 000 ans, au Népal, un jeune homme s’est assis sous un arbre Bodhi pour méditer. Après avoir été illuminé, il a jeté les bases de cette ancienne tradition spirituelle.

Peut-on se convertir au bouddhisme ?

La réponse à cette question est tout simplement : oui.

En fait, tout le monde peut devenir bouddhiste.

Mais le bouddhisme est-il la bonne voie pour vous ?

La meilleure façon de prendre cette décision est de comprendre les valeurs fondamentales du bouddhisme avant de vous engager sur la voie bouddhiste. Découvrez si les croyances spirituelles du bouddhiste moderne s’alignent sur vos valeurs fondamentales.

Que signifie Bouddha ?

Le mot bouddha signifie « L’Eveillé » en sanskrit.

Lorsque nous pensons au mot bouddha, nous pensons souvent au Bouddha – l’homme dont les enseignements sont devenus le cœur du bouddhisme.

Mais il est important de savoir que si Le Bouddha était une figure importante du bouddhisme, il n’était pas le seul Bouddha. En fait, il existe des branches du bouddhisme qui croient que n’importe qui peut devenir un bouddha – et cela vous inclut !

Un bouddha est une personne qui est capable de voir le monde avec des yeux non voilés par un jugement ou un parti pris. Plus facile à dire qu’à faire, n’est-ce pas ? C’est peut-être pour cela que si peu ont mérité ce nom.

Le bouddhisme est-il monothéiste ?

La réponse courte est non. Mais regardons pourquoi.

Le Bouddha était un homme appelé Siddhārtha Gautama. Il est né à Lumbini, au Népal, entre 563 et 480 avant notre ère. Quand il a vu la violence, la tristesse et l’égoïsme autour de lui, il a juré de trouver un moyen de mettre fin à la souffrance humaine.

Après avoir étudié avec de nombreux sages, gourous et ascètes, il s’est assis sous un arbre Bodhi. Après 49 jours de méditation intense, il se leva, illuminé et désireux de partager ses nouvelles compréhensions spirituelles.

Si Siddhārtha Gautama est bien devenu le Bouddha, Siddhārtha n’était pas un dieu. Il ne prétendait pas avoir des origines ou des pouvoirs divins. Il était juste un homme mortel qui voulait partager ses idées avec tous ceux qui voulaient bien l’écouter.

Les religions monothéistes croient en l’existence d’un seul dieu et créateur. Les religions polythéistes croient en l’existence de nombreux dieux et divinités, appartenant souvent à un panthéon divin.

Le bouddhisme est-il monothéiste ? Non. Mais il n’est pas non plus polythéiste.

Le bouddhisme est une religion non théiste, ce qui signifie que le bouddhisme n’a pas de dieu ou de divinité officielle.

Quels sont les différents types de bouddhisme ?

Comme c’est le cas pour de nombreuses grandes religions, il existe différentes écoles de pensée dans le bouddhisme.

Chacun a le droit d’interpréter les enseignements à sa façon. Au fil du temps, ces interprétations sont devenues les branches du bouddhisme qui ont attiré des adeptes du monde entier.

Il n’y a pas vraiment de bonne façon d’apprendre à pratiquer le bouddhisme. Si vous avez besoin de preuves supplémentaires, ne cherchez pas plus loin que les différentes branches qui existent aujourd’hui !

Il existe de nombreux types de bouddhisme, notamment :

• Bouddhisme théravada
• Bouddhisme mahayana
• Bouddhisme vajrayana
• Bouddhisme zen
• Tradition de la forêt thaïlandaise
• Bouddhisme nichiren
• Bouddhisme de la terre pure

A mesure que le bouddhisme s’est répandu, d’autres branches ont commencé à se développer. Mais deux écoles de bouddhisme se tiennent aujourd’hui comme les plus anciennes et les plus importantes : Theravada et Mahayana.

Theravada Vs Bouddhisme Mahayana

Theravada et Mahayana sont les deux écoles les plus importantes du bouddhisme.

La première et plus ancienne branche du bouddhisme est le bouddhisme Theravada, émergeant directement des enseignements du Bouddha dans le Canon Pali. En sanskrit, Theravada signifie « l’école des anciens », ce qui est précisément ce que représente cette branche du bouddhisme.

Le bouddhisme Theravada suit les enseignements du Bouddha dans l’ancienne langue Pali. Il est plus populaire au Sri Lanka, en Thaïlande, au Laos, au Cambodge et au Myanmar. Cette branche du bouddhisme met l’accent sur les aspects méditatifs du bouddhisme. Les bouddhistes Theravada croient que le but ultime du bouddhiste est de devenir un arhat ou un être illuminé.

Le bouddhisme Mahayana met davantage l’accent sur le bodhisattva et l’atteinte collective de l’Eveil. Un bodhisattva est une personne sainte qui est capable d’atteindre le nirvana par elle-même mais qui choisit de rester sur Terre par compassion pour les autres – pour les guider et les assister.

Mahayana signifie, « Le plus grand véhicule ». Dans le bouddhisme Mahayana, l’illumination n’est pas un état réservé aux seuls moines. Les bouddhistes Mahayana croient que tout le monde peut atteindre le nirvana, et que le rôle du bodhisattva est de rester sur Terre pour guider les autres.

Quels sont les fondements du bouddhisme ?

Les enseignements fondamentaux du bouddhisme proviennent du Bouddha. Bien que de nombreuses branches du bouddhisme existent, les principes fondamentaux demeurent.

Il existe deux enseignements essentiels sur la façon de pratiquer le bouddhisme : les quatre nobles vérités et le noble sentier octuple, tels qu’ils ont été transmis par le Bouddha lui-même. Ce sont les bases du bouddhisme et ils sont universellement suivis par les bouddhistes du monde entier.

Les quatre nobles vérités sont :

1. Toute l’existence humaine est souffrance.
2. La cause de la souffrance est le désir ardent.
3. La fin de la souffrance vient en mettant fin à la soif.
4. Il y a un chemin que nous pouvons suivre pour mettre fin à la souffrance.

Le chemin de la souffrance ? Eh bien, c’est à cela que sert le Noble Sentier Octuple.

Noble Sentier Octuple:

1. Compréhension. La compréhension juste, c’est comprendre la puissance des quatre nobles vérités.
2. Pensée. La pensée juste, c’est s’engager dans l’altruisme et l’amour bienveillant dans ses pensées.
3. La parole. La parole juste, c’est parler sans violence verbale, sans mensonge, sans haine, sans reproche.
4. Action. L’action juste consiste à s’abstenir de meurtre, d’inconduite sexuelle et de vol.
5. Moyens d’existence. Le mode de vie correct consiste à s’engager dans un travail qui vous épanouit et aide les autres.
6. Effort. L’effort juste consiste à pratiquer le Noble Sentier Octuple de manière cohérente.
7. La pleine conscience. La pleine conscience juste consiste à observer les schémas de votre corps, de votre esprit et du monde qui vous entoure sans jugement.
8. Concentration. La concentration juste est la pratique régulière de la méditation.

En plus des Quatre Nobles Vérités et du Noble Sentier Octuple, il y a un autre enseignement important que le Bouddha a laissé derrière lui : les cinq agrégats.

Qu’est-ce que les cinq agrégats ?

Les cinq agrégats sont aussi appelés les cinq skandhas, ce qui se traduit par  » amas, collections ou groupements « .

Les cinq agrégats sont les éléments qui composent l’existence humaine. Ils sont liés à la façon dont nous percevons le monde, à ce que nous pensons et à la façon dont nous agissons.

Ce qui est important à propos des cinq agrégats, c’est que le Bouddha voulait que ses disciples les voient pour ce qu’ils sont : des pièces individuelles qui peuvent être séparées et examinées.

Nous sommes tentés de nous voir dans les agrégats. Mais il est important de pouvoir s’en séparer pour comprendre leur nature éphémère.

Les cinq agrégats du bouddhisme sont :

• La forme, la matière physique.
• Sensation, l’expérience sensorielle d’un objet.
• Perception, l’étiquetage mental de l’expérience sensorielle.
• Formation mentale, les partis pris, les préjugés, les intérêts, les attitudes et les actions.
• Conscience, conscience des processus physiques et mentaux.

A première vue, les skandhas peuvent ne pas avoir beaucoup de sens. Mais en méditant sur ces éléments individuels, les pratiquants bouddhistes sont capables de se séparer de leurs préjugés. En faisant cela, ils sont capables de se rapprocher de l’état au-delà de la souffrance.

Mais, bien sûr, il y a aussi des règles.

Quelles sont les 5 règles du bouddhisme?

1. « J’entreprends le précepte d’entraînement pour m’abstenir de l’assaut sur les êtres respirants. » (Pali : Pāṇātipātā veramaṇī sikkhāpadaṃ samādiyāmi.)
2. « Je m’engage au précepte d’entraînement à m’abstenir de prendre ce qui n’est pas donné. » (Pali : Adinnādānā veramaṇī sikkhāpadaṃ samādiyāmi.)
3. « Je m’engage au précepte d’entraînement à m’abstenir de toute inconduite concernant les plaisirs des sens. » (Pali : Kāmesumicchācāra veramaṇī sikkhāpadaṃ samādiyāmi.)
4. « Je m’engage au précepte d’entraînement à m’abstenir de la fausse parole. » (Pali : Musāvādā veramaṇī sikkhāpadaṃ samādiyāmi.)
5. « Je m’engage au précepte d’entraînement à m’abstenir de la boisson alcoolisée ou des drogues qui sont une occasion d’hébétude. » (Pali : Surāmerayamajjapamādaṭṭhānā veramaṇī sikkhāpadaṃ samādiyāmi.)

Un bouddhiste peut-il boire?

La cinquième règle du bouddhisme stipule qu’un bouddhiste traditionnel n’est pas autorisé à boire de l’alcool.

Le Bouddha a établi cette règle lorsqu’un monastique a bu trop de vin de palme et s’est évanoui en public. Le monastique avait accepté le vin qui lui avait été donné en aumône lors d’une famine, comme tout monastique, en fait, est obligé de le faire.

Mais après cette démonstration d’excès, le Bouddha a déclaré que l’alcool provoque l’insouciance. Et la cinquième règle du bouddhisme était née.

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