Début janvier 2020, le prince Harry et Meghan Markle ont annoncé leur intention de prendre du recul en tant que membres seniors de la famille royale. Les royaux ont également révélé leur projet de devenir « financièrement indépendants », et de ne plus recevoir de financement par le biais de la subvention souveraine.
Cela a été confirmé plus tard dans le mois par le Palais, qui a déclaré dans un communiqué que Harry et Meghan allaient « prendre du recul par rapport aux fonctions royales, y compris les nominations militaires officielles » et que « Ils ne recevront plus de fonds publics pour les fonctions royales. »
L’allocation souveraine est le mécanisme de financement qui paie le travail de la famille royale, y compris les dépenses liées à leurs résidences et espaces de travail officiels. Selon leur site Internet, Sussexroyal.com, le duc et la duchesse n’ont reçu que 5% de leur financement de la Sovereign Grant. Des règles strictes régissent la possibilité pour les membres de la famille royale de profiter de leur rôle, et dans le cadre de la « structure actuelle », indique le site web, Harry et Meghan se sont vus « interdire » de gagner un « revenu professionnel. »
Dans l’année qui s’est écoulée depuis qu’ils se sont retirés de leurs rôles royaux officiels de travail, Harry et Meghan sont en effet devenus financièrement indépendants, et ont établi plusieurs flux de revenus professionnels, y compris des accords avec Netflix et Spotify.
La valeur nette de la famille royale se chiffre en dizaines de milliards – 88 milliards de dollars précisément, selon Forbes – mais la part de cette somme à laquelle le prince Harry peut prétendre est beaucoup plus faible.
Avant que Harry et Meghan ne deviennent financièrement indépendants, le site de suivi des richesses celebritynetworth.com estime que le prince Harry valait 40 millions de dollars, une somme qu’il a accumulée grâce aux fonds que sa mère, la princesse Diana, lui a laissés en fiducie, à un héritage de la reine mère (qui comprendrait ses bijoux) et à son ancien salaire de capitaine dans l’armée britannique (où il gagnait entre 50 000 et 53 000 dollars par an, selon Forbes).
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