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Après avoir esquivé pendant des décennies les accusations de crimes violents, Ted Vernon, l’ancienne vedette de l’émission South Beach Classics de Discovery Channel, a reçu l’ordre de se présenter à la prison fédérale après avoir violé une peine de probation.

En 2018, l’agent de probation de Vernon a trouvé deux fusils anciens dans un bureau de la concession de voitures classiques de la star de téléréalité dans le quartier de Little River à Miami, malgré les restrictions lui interdisant de posséder toute arme à feu.

Vernon, qui a 72 ans, doit se rendre d’ici le 1er juin, selon une ordonnance rendue hier par le juge de district américain K. Michael Moore. Il a été condamné à six mois de prison fédérale, suivis de deux ans de probation.

L’ordonnance du juge est la conclusion de plusieurs années de la dernière affaire pénale de Vernon, qui découle d’une ordonnance restrictive déposée par son ex-femme et ancienne partenaire commerciale, Robin Ziel, qui a joué aux côtés de Vernon dans les premières saisons de South Beach Classics. En 2017, le New Times a publié un article long format détaillant une histoire d’allégations de violence domestique contre Vernon de la part de Ziel, de ses enfants et de sa défunte première femme.

Vernon a nié les allégations, mais un juge du comté de Broward a accordé à Ziel une ordonnance restrictive permanente contre Vernon en mars 2017. En octobre de la même année, des agents des douanes de PortMiami ont trouvé 12 armes à feu – dont une volée – dans le coffre d’une voiture que Vernon essayait d’expédier en Allemagne, et il a été accusé d’avoir violé les termes de l’ordonnance restrictive.

Vernon a plaidé coupable et a été condamné à trois ans de probation en avril 2018. Quatre mois plus tard, son agent de probation a découvert deux fusils anciens à l’intérieur d’un tapis roulé rangé derrière un canapé dans le bureau de Vernon chez le concessionnaire automobile. Vernon a dit aux agents qu’il n’avait aucune idée que les fusils étaient là.

Les avocats de Vernon ont combattu la violation de la probation, et après que Moore a statué en avril dernier que Vernon avait effectivement violé les termes de sa libération surveillée, les avocats se sont efforcés de garder Vernon hors de prison. Dans un mémorandum sur la peine déposé mardi, ils ont écrit que Vernon souffre d’un cancer du rein, d’une maladie rénale chronique et de diabète, et qu’il a récemment été hospitalisé pour une pneumonie.

« Compte tenu de son système immunitaire gravement compromis, il court un risque extrêmement élevé de développer le COVID-19 pendant sa détention », ont déclaré les avocats de Vernon.

Ils ont également fait valoir que Vernon pourrait devoir licencier des employés de sa concession automobile s’il était placé en détention.

« M. Vernon est le nom et le visage de son entreprise », ont fait valoir les avocats. « L’emprisonnement aurait un impact dévastateur sur son entreprise et ses employés, surtout en cette période économique difficile. »

L’ordonnance de Moore ne décrit pas le processus de décision du juge.

Rejoint ce matin, l’avocat de Vernon, Richard Diaz, a déclaré au New Times qu’il pourrait combattre la sentence parce que Vernon ne savait pas que les armes étaient dans son bureau.

« Nous évaluons si nous allons faire appel », a écrit Diaz dans un courriel.

En l’absence d’appel, Diaz a déclaré que Vernon se rendra d’ici le 1er juin. Si Diaz fait appel, l’avocat a dit qu’il demandera une caution pour son client en attendant le résultat.

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Jessica Lipscomb est rédactrice en chef du Miami New Times et une Floridienne enthousiaste. Née et élevée à Orlando, elle a été finaliste du Livingston Award for Young Journalists.
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