Discussion

La réponse est C : crises d’épilepsie. La morsure de la langue doit être demandée en cas de perte de conscience ou de crises épileptiques, et elle doit être recherchée lors de l’examen, notamment lorsque le patient se présente aux urgences peu de temps après une crise. Lorsque les lacérations de la langue sont graves et douloureuses, les patients peuvent les signaler, mais lorsqu’une blessure à la langue est moins grave, les patients peuvent ne pas en avoir conscience. La morsure de la langue chez un patient susceptible d’être victime d’une crise est une constatation utile, mais elle ne se produit que dans environ 20 à 30 % des crises tonico-cloniques généralisées (généralement pendant la phase tonique), de sorte que son absence n’exclut pas le diagnostic de crise. Les patients qui subissent des blessures pendant les pertes de connaissance, y compris la morsure de la langue, ont tendance à avoir une cause organique plutôt que psychogène pour leur perte de conscience.

Les lacérations de la langue ne se produisent pas avec un accident ischémique transitoire (AIT). Une perte de conscience peut survenir lors d’un AIT vertébrobasilaire, mais cela est rare.

La morsure de la langue peut survenir lors de crises d’épilepsie et de syncope. Cependant, dans la syncope, elle se fait généralement sur le bout de la langue en raison d’une chute soudaine sur le menton qui provoque une fermeture brutale de la bouche. La morsure latérale de la langue, cependant, est plus spécifique des crises tonico-cloniques généralisées.1,2

Les patients atteints de pseudo-crises peuvent avoir une activité motrice spectaculaire et prolongée lors de leurs épisodes et même se jeter au sol. Bien que la morsure de la langue, des lèvres ou des joues soit parfois signalée lors de pseudo-crises, elle est moins fréquente et généralement moins grave que les blessures buccales qui surviennent lors de crises tonico-cloniques.

L’hypoglycémie peut progressivement provoquer une perte de conscience, mais il existe des symptômes prémonitoires évidents, tels que les tremblements, la diaphorèse et la confusion. Les lacérations de la langue ou autres blessures sont rares.

Voir/Tableau d’impression

Diagnostic différentiel sélectif des lacérations de la langue

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Condition Caractéristiques

Accidents ischémiques transitoires

Absence soudaine d’un déficit neurologique focal durant quelques minutes à quelques heures ; La perte brutale de conscience n’est pas un symptôme focal et n’est pas évocatrice d’une attaque.

Episodes syncopaux

Ils ont généralement des prodromes et ne provoquent pas souvent de lacérations de la langue ; si la langue est mordue, c’est sur la pointe plutôt que sur le côté.

Crises épileptiques

Les crises tonico-cloniques généralisées (« grand mal ») provoquent des lacérations latérales de la langue ; la séquence typique est un raidissement du corps (tonique) suivi d’une secousse généralisée (clonique) d’une durée d’une à deux minutes, suivie d’un sommeil profond (phase postictale).

Crises psychogènes

Peuvent varier mais ne causent habituellement aucun type de blessures ; la morsure de la langue est rare.

Episodes d’hypoglycémie

Une abondance habituelle de prodromes de malaise, fatigue, vertiges ; la morsure de la langue est rare.

Diagnostic différentiel sélectif des lacérations de la langue

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Condition Caractéristiques

Accidents ischémiques transitoires

Survenue soudaine d’un déficit neurologique focal durant quelques minutes à quelques heures ; La perte brutale de conscience n’est pas un symptôme focal et n’est pas évocatrice d’une attaque.

Episodes syncopaux

Ils ont généralement des prodromes et ne provoquent pas souvent de lacérations de la langue ; si la langue est mordue, c’est sur la pointe plutôt que sur le côté.

Crises épileptiques

Les crises tonico-cloniques généralisées (« grand mal ») provoquent des lacérations latérales de la langue ; la séquence typique est un raidissement du corps (tonique) suivi d’une secousse généralisée (clonique) d’une durée d’une à deux minutes, suivie d’un sommeil profond (phase postictale).

Crises psychogènes

Peuvent varier mais ne causent habituellement aucun type de blessures ; la morsure de la langue est rare.

Episodes d’hypoglycémie

Une foison de prodromes de malaise, de fatigue, de vertiges ; la morsure de la langue est rare.

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