Dans une petite ville balnéaire de Cornouailles, au début du mois de décembre, Nat Hocken, vétéran de guerre blessé, travaille à temps partiel pour un propriétaire de ferme lorsqu’il remarque un grand nombre d’oiseaux au comportement étrange le long de la péninsule où vit sa famille. Il attribue ce phénomène à une récente vague de froid et à l’arrivée soudaine de l’hiver. Cette nuit-là, Nat entend taper à la fenêtre de sa chambre et rencontre un oiseau qui lui picore la main, ce qui le fait saigner. Au fur et à mesure que la nuit avance, il rencontre d’autres oiseaux, en particulier ceux qui se rassemblent dans la chambre de ses enfants, mais les oiseaux partent à l’aube. Nat rassure sa femme en lui disant qu’ils étaient agités à cause d’un changement soudain du temps.

Le lendemain, Nat raconte à ses collègues de travail les événements de la nuit, mais ils n’accordent aucun crédit à son histoire. Plus tard, alors que Nat se rend sur la plage pour se débarrasser des oiseaux morts, il remarque ce qui semble être des moutons blancs sur la mer, mais il s’agit en fait d’une grande file de mouettes qui attendent que la marée monte. Lorsque Nat arrive chez lui, ses inquiétudes concernant le comportement agressif des oiseaux sont confirmées par un reportage radio disant que les oiseaux se regroupent dans toute la Grande-Bretagne et que certaines personnes ont été attaquées, probablement à cause du temps anormal. Lorsque Nat remarque d’autres oiseaux, dont les goélands, au-dessus de la mer en attendant la marée, il décide de barricader les fenêtres et les cheminées de sa maison par précaution.

Nat se précipite pour aller chercher sa fille, Jill, à l’arrêt du bus scolaire pour la mettre en sécurité. Sur le chemin du retour, il aperçoit son patron, M. Trigg, qui a une voiture, et le persuade de raccompagner Jill chez elle. M. Trigg affirme gaiement qu’il n’est pas perturbé par les annonces et qu’il a l’intention de tirer sur les oiseaux pour s’amuser. Il invite Nat à l’accompagner, mais ce dernier rejette l’offre et rentre chez lui, persuadé que les chasser serait futile. Juste avant qu’il n’atteigne la maison, les goélands descendent et attaquent. Heureusement, Nat parvient à atteindre la porte du chalet avec seulement des blessures mineures.

Suivant, des volées massives d’oiseaux attaquent. Une urgence nationale est déclarée sur la radio de la BBC, et les gens sont invités à ne pas quitter leurs maisons. Puis, en raison de la « nature sans précédent de l’urgence », la BBC annonce qu’elle se tait pour la nuit et qu’elle reprendra ses émissions le lendemain matin. Par mesure de sécurité, Nat fait entrer la famille dans la cuisine pour la nuit. Pendant le dîner, ils entendent ce qui ressemble à des avions au-dessus de leur tête, puis le bruit des avions qui s’écrasent. Les attaques des oiseaux s’éteignent et Nat émet la théorie que les oiseaux n’attaquent qu’à marée haute.

Le lendemain matin, les émissions sans fil ne reprennent pas et la radio est silencieuse. La marée se retire, et Nat part s’approvisionner auprès de ses voisins. Il trouve des tas d’oiseaux morts autour des maisons ; ceux qui sont encore vivants le regardent de loin. Nat se rend à pied à la ferme où il est employé, mais il trouve M. Trigg, sa femme et leur ouvrier morts. Plus tard, il trouve le corps du facteur au bord de la route. Il se rend compte que ses voisins ont tous été tués par les oiseaux. Nat rentre chez lui avec les provisions, mais les oiseaux attaquent à nouveau. Comme s’il faisait face à un peloton d’exécution, Nat fume sa dernière cigarette, puis jette le paquet vide dans le feu et le regarde brûler.

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