• Choisir le matériel (cette partie)
  • Amener les interfaces réseau (partie 2)
  • Mettre en place un 802.11ac (5Ghz) (partie 3)

J’ai passé la dernière décennie à acheter du matériel réseau bon marché et à les mettre à niveau avec DD-WRT afin de récupérer plus de 500 $ de « fonctionnalités » qui ont été expurgées du noyau Linux sur lequel les firmwares stock étaient basés.

Malgré les builds instables, les bugs non corrigés et la controverse à son sujet, DD-WRT était toujours un meilleur choix que les firmwares stock. Mais de nos jours, le matériel décent est moins cher que jamais et Linux est la nouvelle mode parmi la communauté des bricoleurs (je vous regarde, M. Raspberry), alors pourquoi ne pas faire votre propre routeur sans fil, sur mesure, une fois pour toutes ?

Parmi les pièces importantes de matériel que vous aurez à choisir, vous devez d’abord choisir votre plate-forme : x86 ou ARM ? Je ne vais pas expliquer les différences clés en détail puisque cette information est disponible, mais pour faire court : les premiers ont de meilleures performances tandis que les seconds sont tout à fait efficaces en termes de coût et de puissance. Alors que les cartes Raspberry Pi (ou similaires) sont extrêmement bon marché et ont probablement plus de puissance que la plupart des routeurs sans fil que vous trouverez sur les produits commerciaux sur étagère, gardez à l’esprit que les plateformes basées sur x86 sont répandues et bénéficient de facteurs de forme et de ports d’extension bien standardisés.

Bien sûr, la pièce de matériel la plus importante est le chipset sans fil : les deux 802.11n (2,4Ghz) et 802.11ac (5Ghz) sont des normes de facto aujourd’hui, mais choisir un périphérique sans fil pour Linux pourrait être une tâche intimidante, encore plus si le mode AP doit être pris en charge. Pour faire court encore une fois : Les chipsets Atheros sont la voie à suivre pour une route sans douleur. Les pilotes ath9k et ath10k sont bien maintenus, et vous trouverez facilement ces chipsets en forme USB et/ou mini-PCIe selon vos ports disponibles.

Alors qu’une seule interface NIC est le minimum requis, la RAM et le stockage peuvent être choisis librement selon vos besoins.

Facture du matériel

En faisant quelques compromis personnels sur le prix et la consommation d’énergie, j’ai choisi une plateforme basée sur x86 pour bénéficier d’une configuration modulaire, évolutive (et relativement musclée).

Si vous n’allez pas choisir une plateforme ARM, assurez-vous d’aller sans ventilateur.

  • Gigabyte GA-J1900N-D3V (J1900 Quad-Core 2Ghz Celeron, dual NIC)
  • Airetos AEX-QCA9880-NX (dual band 802.11ac, MIMO)
  • 4GB RAM (DDR3-LP, 1333Mhz, 1.35v)
  • mPCIe Extender
  • MX500 boîtier mini-ITX
  • 3 x 6dBi RP-SMA Dual Band Antenna + RP-SMA Pigtail Cable
  • PicoPSU-90
  • Spare 2.5″ HDD

Le boîtier est spacieux, et ont des trous prédécoupés pour la prise AC/DC. L’installation de la carte mère, de la RAM et du Pico-PSU s’est déroulée sans problème :

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La partie la plus délicate a été la carte mini-PCIe WiFi puisque la carte ne supporte que les cartes de taille moyenne : voici le mPCIe Extender à la rescousse. J’ai utilisé un câble FFC de 20cm (inclus) pour connecter les deux côtés de l’adaptateur et j’ai fixé le côté mini-PCIe au châssis en utilisant un peu de ruban adhésif double face.

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