Pour beaucoup de jeunes joueurs de baseball, la saison morte est une période remplie de peu de direction. Il est regrettable que ce manque de structure puisse nuire à la progression de l’athlète d’une année à l’autre, puisque le repos est si important.

La lutte consiste principalement à comprendre comment adapter les méthodes d’entraînement pour améliorer les forces et les faiblesses qui ont fait surface pendant la saison. Ces étapes vous aideront à optimiser l’intersaison afin d’améliorer vos performances et d’aborder la nouvelle saison avec confiance.

Étape 1 : Fixer des objectifs détaillés

Dans cette étape, il y a quelques étapes plus petites :

  1. Tout d’abord, identifiez les points que vous devez améliorer. Commencez par faire une auto-évaluation de vos forces et de vos faiblesses.
  2. Ensuite, asseyez-vous avec vos entraîneurs pour obtenir des commentaires sur les domaines où ils pensent que vous devez vous améliorer.
  3. Enfin, comme l’a dit le légendaire entraîneur de force Dan John, « Gardez l’objectif l’objectif. »

Engagez-vous à vous concentrer sur vos objectifs et à trouver un programme qui vous aidera à les atteindre. Visez à avoir un programme adapté à vous et à vos objectifs, et non généralisé pour toute une équipe. Lorsque l’entraînement est axé sur l’amélioration des performances, le reste se met en place.

Étape 2 : S’entraîner pour le numéro un

Bien qu’il soit naturel de se comparer à ses coéquipiers, il est crucial de ne pas tomber dans le piège mental qui consiste à être obsédé par l’année d’un autre. L’accent doit être mis sur ce que vous pouvez faire pour vous améliorer, et non sur ce qu’un copain a fait à l’intersaison précédente. Tant d’aspects du baseball sont hors de votre contrôle, mais la beauté de l’intersaison est que l’amélioration est entre vos mains.

Étape 3 : Sourcez votre information

L’industrie du baseball est remplie de soi-disant experts qui prétendent avoir la réponse à tous vos problèmes. L’un des plus grands défis auxquels nous sommes confrontés en tant qu’athlètes est de choisir qui nous écoutons.

Méfiez-vous des entraîneurs avec lesquels vous n’avez pas travaillé et qui ont des idées extrêmes sur ce qui est bien et mal en matière de performance athlétique. Au fur et à mesure que vous grandissez et que vous vous développez, il y aura inévitablement des ajustements dans votre façon de frapper et de lancer. Mais changer complètement votre mécanique naturelle devrait être pris au sérieux et seulement fait après avoir consulté un entraîneur qui vous connaît bien en tant que joueur.

Étape 4 : Restez en bonne santé

J’ai eu un entraîneur qui venait directement dans la salle d’entraînement pendant l’étirement de l’équipe et qui criait : « VOUS NE POUVEZ PAS FAIRE LE CLUB DANS LE TUB ! » Pour être juste, la plupart des joueurs se battaient contre des blessures ou se remettaient d’une opération, mais son point était clair comme de l’eau de roche. Si vous êtes dans la salle d’entraînement à soigner une blessure, vous n’êtes pas sur le terrain à vous rapprocher de vos objectifs.

Comment pouvez-vous rester en bonne santé et sans blessure ? Si j’avais la réponse à cette question, je serais un homme riche. Il n’y a aucune garantie que prendre des mesures de précaution pendant la saison morte vous empêchera d’être piqué par le virus des blessures, mais prendre soin de votre corps est crucial pour réussir.

Une grande partie de rester en bonne santé et d’obtenir le temps de terrain que vous voulez pendant la saison est d’écouter votre corps. Si vous commencez à vous sentir épuisé, tirez les rênes sur les séances d’entraînement et récupérez pendant une semaine. Votre rythme est essentiel à la longévité de la saison, et votre corps vous remerciera dans la dernière ligne droite de la saison.

Une note aux lanceurs : Contrairement aux autres joueurs de position, il y a un plafond sur ce que vous pouvez faire sans tenter une blessure. Vous ne pouvez pas lancer mille fois par jour. Il est toujours dans le meilleur intérêt d’un lanceur de reculer plutôt que de pousser, une leçon que j’ai apprise à la dure. Cela n’empêchera pas votre amélioration, car la période de repos vous donne le temps de travailler sur la partie la moins sexy de votre jeu. Quelques autres directives pour les lanceurs :

  • Pratique du terrain – Ne donnez pas de sorties gratuites. Demandez à quelqu’un de frapper vos balles au sol et travaillez sur votre pratique de terrain. Apprenez à couvrir la première base et faites-le à la vitesse du jeu. Aucun entraîneur n’aime donner des outs gratuits.
  • Travail mécanique – Un bras douloureux ou fatigué ne doit pas vous empêcher d’améliorer votre lancer. Travailler sur votre mécanique et la garder aussi affûtée que si vous participiez à un match est essentiel lorsque vous retournez sur le monticule.
  • Force mentale – Vous avez déjà entendu parler du pouvoir de la visualisation. Prenez le temps de réfléchir à vos objectifs. Visualisez-vous dans des situations et continuez à prendre confiance en vos capacités.

Étape 5 : Jeu mental

Il existe des tonnes d’excellentes ressources à portée de main pour améliorer votre jeu mental. Cela peut sembler ardu, mais prenez-en un et lisez-le.

  • Mind Gym, par Gary Mach et David Casstevens
  • The Power of Now, par Eckhart Tolle
  • The Power of Being Yourself, par Joe Plumeri
  • Fearless : The Undaunted Courage and Ultimate Sacrifice of Navy SEAL Team SIX Operator Adam Brown, par Eric Blehm

Un meilleur repos, de plus grands bénéfices

Il est important de prendre du temps dans l’intersaison pour se détendre et récupérer. En suivant ces étapes, vous reviendrez sur le terrain en tant que joueur plus fort, tant mentalement que physiquement. Restez sur la voie des objectifs que vous vous êtes fixés pour l’intersaison, et vous entrerez dans la saison en vous sentant bien préparé pour les défis qui vous attendent.

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